La nouvelle tendance des vacanciers
Par Claude-Lucie gagnon
S’il y a une chose que les deux dernières années nous ont apprises, c’est que notre liberté est précieuse. On a donc pris conscience des choses qui nous importent, en choisissant mieux nos activités, et en investissant dans nos temps libres. Il y a un moment déjà, on opposait le slow food au fast food.
De façon un peu similaire depuis une dizaine d’années, le slow travel, ou le slow tourisme a commencé à faire des vagues. Et quoi de mieux que de profiter de l’été pour s’y adonner ?
Sur fond d’océan… Une adaptation de nos habitudes
D’abord vous le devinez, on est ici un peu en opposition au voyage condensé autour d’un circuit, de l’agglutinement des voyageurs dans les autocars, des arrêts déjà pensés pour nous et qu’on doit exécuter entre le lever du soleil et le coup de minuit. On s’éloigne ici du tourisme de masse, à l’écart de l’idée d’en « avoir un max pour son argent », et on s’oriente plutôt sur une route et des attraits bien sentis. Cela vous dit quelque chose ? Qui n’a pas un jour repensé son itinéraire en fonction d’intérêts ou d’arrêts nécessaires ? Jumelons à ces considérations, une conscience de notre empreinte écologique et des traces qu’on laisse derrière nous, et nous avons un aperçu du slow tourisme.


Sur fond d’océan…
et ralentir
Le tourisme lent est de plus en plus important dans un monde confronté aux menaces environnementales et climatiques, de même qu’à la globalisation des échanges culturels qui affectent les communautés.
En adoptant ce mode de voyage, on ralentit. On s’attarde à la façon dont on consomme en privilégiant le contact avec les artisans locaux et en évitant de passer par des pays étrangers pour effectuer nos réservations. Remarquez que cela se marie à merveille avec les égoportraits multiples, pris à la volée sur les rives d’un fleuve ou d’une terrasse inusitée. En tous cas, cela à tout pour me plaire. Ce n’est donc pas par hasard que cette tendance inclut la randonnée, le trip en sac-à-dos, le vélotourisme, le tourisme agroalimentaire et culinaire, et les visites des sites historiques à proximité.
» À l’ère de la rapidité et de l’instantanéité, le slow travel s’impose comme un contre-balancier salutaire (…). Le slow travel a vu le jour en 1999 et découle du mouvement slow, originaire d’Italie en 1986. Ce dernier est né en réaction au rythme de vie et de travail très rapides, à l’augmentation du niveau de stress et à la perception de devoir être en mode multitâche constamment.. »
(encart et tableau ci-bas : https://veilletourisme.ca/2011/09/01/l-evolution-du-slow-travel/)»

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