LA LUMIÈRE ET L’ÉQUINOXE DU PRINTEMPS
LA LUMIÈRE ET L’ÉQUINOXE DU PRINTEMPS
Évidemment ce n’est peut-être que parce que vous l’avez recueilli dans cette belle forêt, mais attention, une eau recueillie dans une belle
forêt peut cacher quelques parasites provenant d’animaux sauvages. Je n’entrerai pas dans ce sujet.
Mais pourrait-il y avoir une autre explication occulte à cette eau ‘bénite des dieux’ ?
L’équinoxe du 20 mars dernier a signé le début du printemps, la saison des bourgeons, des chants d’oiseaux, des doux rayons du soleil. Mais qu’est-ce que l’équinoxe ? Ce mot vient du latin aequi-nocte (égale-nuit)) qui signifie que les jours sont égaux aux nuits, les journées se sont allongées graduellement depuis tout l’hiver pour devenir en ce 20 mars égales aux nuits, équilibre lumière et noirceur. Mais à partir de maintenant, la lumière prendra davantage de place et l’obscurité s’effacera tout autant. En sera-t-il ainsi dans notre vie ?
L’équinoxe du printemps c’est également le temps des grandes fêtes religieuses dont la fête de Pâques. Vous vous souvenez de l’eau
de Pâques ? Cette cueillette de l’eau au petit matin du dimanche de Pâques, puisée dans un ruisseau ou dans une source limpide. Cette
eau était source de bienfaits et on la considérait comme ‘bénite’ apportant protection pour soi, pour la maison, pour la santé, et d’autres vertus thérapeutiques. Pour certains, c’était même un rituel familial. J’ai personnellement recueilli cette eau du matin, me levant tôt affrontant ces matins frisquets… mais combien calmes. Je la conservais précieusement tout au cours de l’année et même après une année, elle avait su garder sa très belle qualité.
La nuit de l’équinoxe du printemps, il allait dans les champs étendre de grands draps blancs et propres. Il les déposait directement sur l’herbe ou sur les plantes couvrant ainsi une grande surface. Durant la nuit et avant le lever du soleil, une fine rosée s’était déposée sur les draps. Quelques minutes après le lever du soleil, il ramassait tous ces draps imbibés d’eau de rosée, les tordait vigoureusement
recueillant ainsi cette manne aqueuse tombée du ciel, maigre quantité mais combien recherchée. Telle était sa formule de l’eau de Pâques, ce nectar solaire.
J’ai eu la chance de rencontrer Alex Lachance au centre de l’universalité de Montréal. Cebjeune citoyen de 84 ans aux cheveux blancs
nous avait apporté une toute autre version debcette eau de ‘Pâques’. Grand érudit et herméticien, il nous racontait ses voyages ‘à
travers’ les mondes. Voici sa recette pour récolter cette eau bienfaisante.
La nuit de l’équinoxe du printemps, il allait dans les champs étendre de grands draps blancs et propres. Il les déposait directement
sur l’herbe ou sur les plantes couvrant ainsi une grande surface. Durant la nuit et avant le lever du soleil, une fine rosée s’était déposée
sur les draps. Quelques minutes après le lever du soleil, il ramassait tous ces draps imbibés d’eau de rosée, les tordait vigoureusement
recueillant ainsi cette manne aqueuse tombée du ciel, maigre quantité mais combien recherchée. Telle était sa formule de l’eau de Pâques, ce nectar solaire. Il disait que l’eau à cette période de l’année, dû à l’inclinaison de la Terre, se sature de prana solaire. Ce prana solaire (énergie de vie) est transmis au corps éthérique de l’homme.
D’abord transmis à la partie supérieure du corps, ce rayonnement pranique descend à la rate, organe d’interface entre l’extérieur et
l’intérieur, et par la suite, à tout le corps pour le garder en santé et dans sa forme. Voila une autre interprétation de ce rituel transmis aux
cours des millénaires.
#gratitude
Lorsque la nature s’éveille, n’oubliez pas d’aller dehors, marchez ou assoyez-vous à même le sol, profitez de l’énergie de Gaia et du soleil
bienfaisant. La nature qui s’étire de son long sommeil d’hiver a beaucoup à partager avec nous.
Gaétan Brouillard